Dans la peau de Jacques Chirac
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avec la zik de Benny Hill je vais le voir !
Tous ces sinistres humoristes bolcheviques et libre penseurs je te foutrais ca direct dans des Larkhill "V pour Vendetta style"
Sauf Laurent Gerra et les restes de Thierry Leluron bien sur !
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Il prend des risques en taclant Celine Dion !
J'adore quand il balance sur le foot et le Hip Hop (a moins que ce soit dans son dernier, ou dans son avant dernier...)
Bon. Pour revenir au film. Vu ce soir. Bilan mitigé, pour ma part. Il est intéressant de voir certaines images, certaines oubliées, d'autres bien en mémoire, d'autres très rares (en tout cas pour moi), car très anciennes. C'est un morceau d'histoire, quand même.
Le processus est intéressant et a ceci d'honnête que toutes les archives sont datées (je maudis d'ailleurs le cinéma qui a rogné l'image et la date du même coup... pas loin d'être scandaleux, cette affaire... bref...). Cela dit, les ficelles sont parfois un peu grosses, quand par exemple la voix off parle d'un repli stratégique sur la mairie de Paris après la défaite à la présidentielle de 1981 et que l'archive suivante date de la fin des 70s.
En un mot: l'idée est pas mal, mais l'exercice de style reste limité. Ni un film, ni un documentaire, un long-métrage entre les genres. Bon à voir mais un peu poussif par moments. Il me paraît important de garder un oeil très critique là-dessus. Karl Zéro n'invente pas grand chose, en fait.
Le processus est intéressant et a ceci d'honnête que toutes les archives sont datées (je maudis d'ailleurs le cinéma qui a rogné l'image et la date du même coup... pas loin d'être scandaleux, cette affaire... bref...). Cela dit, les ficelles sont parfois un peu grosses, quand par exemple la voix off parle d'un repli stratégique sur la mairie de Paris après la défaite à la présidentielle de 1981 et que l'archive suivante date de la fin des 70s.
En un mot: l'idée est pas mal, mais l'exercice de style reste limité. Ni un film, ni un documentaire, un long-métrage entre les genres. Bon à voir mais un peu poussif par moments. Il me paraît important de garder un oeil très critique là-dessus. Karl Zéro n'invente pas grand chose, en fait.
Perso, j'ai pas vraiment d'avis sur ce point. C'est typique de Zéro, je trouve. Il casse sans casser. Il fait dire des vacheries à Chirac, au passage, il dit d'ailleurs des choses très vraies, et en même temps, il en est presque complaisant. Le film fait parfois rire, mais c'est un drôle de rire. Du genre de celui des Guignols, tu vois. "Sacré vieux con de Chirac". Autant parfois ça peut lui coller une sale image, autant des fois, ça finit presque par le rendre sympa.
Zéro n'est pas un journaliste politique, c'est avant tout un amuseur (même si on a besoin de gens comme lui en démocratie, parce qu'il pose aussi de vraies questions que d'autres ne poseront jamais). Je ne crois pas qu'il soit capable d'un vrai film coup de poing. Et celui-là, à mon sens, n'en est pas un.
Ecoute, va voir le film, c'est le mieux pour te faire une idée.
Zéro n'est pas un journaliste politique, c'est avant tout un amuseur (même si on a besoin de gens comme lui en démocratie, parce qu'il pose aussi de vraies questions que d'autres ne poseront jamais). Je ne crois pas qu'il soit capable d'un vrai film coup de poing. Et celui-là, à mon sens, n'en est pas un.
Ecoute, va voir le film, c'est le mieux pour te faire une idée.
- snake_7
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J' ai bien aimé mais bon faut dire qu' en général j' aime assez ce que fait Karl Zéro, bien que ce soit desfois un peu facile c' est un peu notre Moore à nous et ca fait desfois du bien
Un film qui ne ressemble en rien à ce qui a déjà été fait, entre documentaire et film, tout comme le portrait que K.Z. fait de Chirac d' ailleurs, ni mauvais ni bon, il fait passer notre président pour un mec finalement sympa
La voix off fait bizarre au début mais on s' y habitue très vite, de plus que l' imitation est top (de Gustin) L' idée de prendre que des photos d' archive est très sympa, ca permet de voir un peu le parcours de notre Chichi, voir comment il a évolué et comme il a changé, jusqu' a ce qu' au final on se dise qu' il n' intervient décidement plus beaucoup ces dernières années ...
Une idée original en tout cas, bien reussi et agréable a regarder, pour moi le pari est gagné
Note : 7/10
P.S: Le passage sur la sécurité routière est exellente
P.S 2 : Celui sur les bons français qui travail et qui doivent supporter l' odeur et le bruit des nègres beaucoup moins ... surtout que ce monsieur est devenu président ....
J' ai bien aimé mais bon faut dire qu' en général j' aime assez ce que fait Karl Zéro, bien que ce soit desfois un peu facile c' est un peu notre Moore à nous et ca fait desfois du bien
Un film qui ne ressemble en rien à ce qui a déjà été fait, entre documentaire et film, tout comme le portrait que K.Z. fait de Chirac d' ailleurs, ni mauvais ni bon, il fait passer notre président pour un mec finalement sympa
La voix off fait bizarre au début mais on s' y habitue très vite, de plus que l' imitation est top (de Gustin) L' idée de prendre que des photos d' archive est très sympa, ca permet de voir un peu le parcours de notre Chichi, voir comment il a évolué et comme il a changé, jusqu' a ce qu' au final on se dise qu' il n' intervient décidement plus beaucoup ces dernières années ...
Une idée original en tout cas, bien reussi et agréable a regarder, pour moi le pari est gagné
Note : 7/10
P.S: Le passage sur la sécurité routière est exellente
P.S 2 : Celui sur les bons français qui travail et qui doivent supporter l' odeur et le bruit des nègres beaucoup moins ... surtout que ce monsieur est devenu président ....
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- dino VELVET
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Le monde
Le film de Karl Zéro et Michel Royer attire l'attention en vertu de sa seule originalité. Le cinéma français n'est pas coutumier de ce genre d'intervention tonitruante dans le débat public. Montage de documents glanés au long de la vie publique du chef de l'Etat, Dans la peau de Jacques Chirac est un réquisitoire diffusé à un an de l'élection présidentielle.
Mais sa matière première ne suffit pas à définir le film. Aux documents puisés dans la réalité, les réalisateurs ont adjoint non pas un commentaire mais un monologue. Dit par l'imitateur Didier Gustin, qui prend avec réalisme les intonations de Jacques Chirac, ce texte voudrait faire pénétrer dans l'âme du président, donner une cohérence aux séquences qui se succèdent.
Car le seul fil conducteur que l'on puisse dégager à la vision de ces images d'archives est celui de la discontinuité, des revirements à 180o de Jacques Chirac.
Il y a des juxtapositions saisissantes : dans un discours prononcé lors du débat qui a précédé l'élargissement de la Communauté européenne à l'Espagne et au Portugal, Jacques Chirac prédit l'effondrement de la France si le processus arrive à son terme. En 2002, lors de l'émission télévisée organisée à la veille du référendum sur la Constitution européenne, le même explique aux jeunes réunis autour de lui à quel point l'histoire avait démenti ceux qui prédisaient que l'apocalypse suivrait inévitablement l'adhésion des pays méditerranéens.
Cet effet de montage revient régulièrement tout au long du film. Il constitue en lui-même une information. Mais, pour la plupart des électeurs français, la propension de Jacques Chirac à changer de discours en fonction des circonstances ne sera pas une découverte. Pas plus que les Américains n'ont attendu Michael Moore pour découvrir que le président George W. Bush entretenait des liens étroits avec l'industrie du pétrole.
MONOLOGUE DE CHANSONNIERS
Il faut donc ajouter à ce rappel une cohérence dramatique. Dans Fahrenheit 9/11, autre film d'intervention politique, c'est la mise en scène de Michael Moore par lui-même qui donnait au film sa portée. Utilisant les méthodes les plus récentes de la télévision américaine, Moore se faisait l'incarnation de l'Américain moyen, qui interpellait les membres du Congrès dans les rues de Washington et consolait la famille d'un soldat mort en Irak. Une version politique de "Jackass", cette émission de la chaîne MTV qui voyait des adolescents accomplir les exploits stupides dont rêvent tous leurs contemporains.
Pour donner forme à Dans la peau de Jacques Chirac, Karl Zéro et Michel Royer ont eu recours à une forme typiquement française nettement plus désuète, le monologue de chansonnier. Les considérations que le faux Jacques Chirac égrène au fil des images voudraient expliquer l'inconstance de ses idées, sa persévérance malgré les échecs, sa propension à susciter les trahisons et à les retourner à son avantage. Mais l'explication reste sommaire : s'il est ainsi, c'est parce qu'il est amoral et avide. Parfois le texte se fait égrillard, laissant deviner des secrets salaces pour aussitôt les mettre en doute d'une pirouette.
Parce que les images puisées dans la réalité, ici rassemblées, ne disent pas tout, le commentaire, qui est écrit comme une fiction, s'autorise à dire n'importe quoi. Et cet exercice qui, selon son auteur, devrait avoir une vertu civique revient à un abaissement à la fois du cinéma et du débat politique.
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"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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Ils ont pas tout à fait tort, Le Monde, sur ce coup-là.
Un p'tit mot pour l'ami Snake: sur le fameux passage "bruit et odeur", Chirac est très criticable, surtout que sa phrase ne veut rien dire et qu'il a tout de même réussi à faire entendre son message dégueulasse. Mais n'allons pas trop loin et soyons rigoureux dans la critque: à aucun moment, Chirac ne parle de nègre.
Un p'tit mot pour l'ami Snake: sur le fameux passage "bruit et odeur", Chirac est très criticable, surtout que sa phrase ne veut rien dire et qu'il a tout de même réussi à faire entendre son message dégueulasse. Mais n'allons pas trop loin et soyons rigoureux dans la critque: à aucun moment, Chirac ne parle de nègre.
- snake_7
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Euh oué attends, il parle de Français (bien blanc je supose) qui rentre du travail bien sur (ca s' invente pas ...) et qui tombe sur un gars avec ses 4 femmes et 20 enfants qui touche les allocs ... Il le dit pas mais il peu pas faire mieux que ça pour le laisser comprendre que ce qu' il veut dire c' est bien nègres ........ ou les étrangers au sens large ....
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un opportuniste oui, un facho je pense pas...
Ce soir la, il etait bourré, ambiance fin de banquet...