1969 : Kenji et sa bande de copains passent leurs vacances d'été à rêver de l'exposition universelle d'Osaka et à s'inventer un scénario catastrophe de fin du monde depuis une base secrète improvisée dans un terrain vague. A cette époque, Kenji voulait devenir une rock star et sauver l'humanité. 1997 : Kenji aide sa mère dans la supérette de quartier tout en jouant la baby-sitter pour sa nièce Kanna. Ses rêves de gamin resurgissent lorsque la police le questionne sur une mystérieuse organisation dont le symbole serait identique à celui inventé dans le "cahier des prédictions" de sa bande lorsqu'il était enfant. Le compte à rebours commence, la fin du monde est proche ...
2015. Quinze ans se sont écoulés depuis le Nouvel An Sanglant qu'Ami a fait subir au monde en suivant le cahier des prédictions de la Bande à Kenji. L'histoire officielle raconte que Kenji et sa bande sont les terroristes à l'origine de cette apocalypse, tandis qu'Ami est vénéré dans le monde entier comme un sauveur. Il prédit la fin de l'humanité et annonce que ne seront sauvés que ceux qui croient en lui. Depuis la disparition de son oncle Kenji, Kanna mène une vie d'adolescente rebelle sous la tutelle de Yukiji qui peine à honorer sa promesse de veiller sur elle. Après des années de recherches, l'un des membres de la bande découvre l'existence d'un " Nouveau Cahier des Prédictions ", qui décrit entre autres cet événement : " En 2015, dans une église de Shinjuku, un sauveur se dressera pour défendre la justice et sera abattu par un assassin. " Qui est ce sauveur ? A nouveau, le jugement dernier s'approche ...
Trilogie à découvrir2017. Ami est devenu Président du Monde et dirige l'humanité toute entière. Après qu'un virus meurtrier ait ravagé Tokyo, la ville est isolée du reste du monde par des fortifications et une surveillance étroite. Jusqu'au jour où Ami déclare que l'humanité est menacée par des extra-terrestres. Seuls ceux qui croient en lui seront sauvés.
Une œuvre originale et ambitieuse.
Un truc foisonnant (c’est plein de personnages / intrigues / époques) même si ça donne parfois une sensation de longueur (c’est un défaut, mais c’est probablement le seul), d’autant que les films sont d’une durée conséquente (entre 235 et 250 minutes par opus).
L’ensemble possède une tonalité bien à lui (tantôt légère, tantôt âpre) et s’avère touchant aux entournures (l’enfance des personnages a une petite magie qui évoque les œuvres de Stephen King).
Trois films qui brassent pleins de thèmes (le rock, l’enfance, l’embrigadement, ...) et nous balancent quelques moments fulgurants (les obsèques grandioses du gourou
).Et puis, 20th century boys, c’est aussi un méchant d’anthologie : Ami.
Un bad guy mystérieux, ultra charismatique et flippant.
Un personnage inoubliable qui vaut le visionnage à lui tout seul.