Longueverne et Velrans, deux villages séparés par une terrible guerre sans pitié, depuis des générations : La Guerre des boutons, qui voit s’opposer les enfants des deux camps, et qui doit son nom au butin exigé par les vainqueurs à l’issue de chaque "bataille": boutons et lacets, sans lesquels les vaincus repartent le pantalon au bas des chevilles. Pour Petit-Gibus, Lebrac ou La Crique, aucun doute n’est permis : cette guerre, il faut la gagner… Yves Robert a marqué d’une trace indélébile bien des générations de cinéphiles, dans les années 70 avec Un éléphant… et ses Grand Blond, mais bien avant déjà, au cœur des années 60, avec sa célèbre et savoureuse adaptation du roman de Louis Pergaud, La Guerre des boutons, une bataille de campagne aux dialogues devenus cultes dont la grande victime reste l’amour-propre de ces gosses atypiques. Comment résister au charme de ce film qui a su traverser les âges aussi vaillamment que sa célébrissime affiche signée Savignac, comment ne pas rire ou s’attendrir aux répliques des vaincus : "Si j’aurais su, j’aurais pas venu" ?...
