
Aaron Sorkin.Entrez dans les coulisses de la Maison Blanche où l'équipe du Président des Etats-Unis est sur le qui-vive pour gérer les problèmes les plus divers. A l'ordre de tous les jours : intrigues, crises diplomatiques, chantages ...
Un mec capable de d’écrire un script génial sur un sujet pas intéressant (ça donne The social network).
Un type possédant un don inouï pour les dialogues.
Un scénariste dont je me suis promis de découvrir tous les travaux

On commence avec A la maison blanche (The West Wing), série dont il est l’initiateur et sur laquelle il a officié durant plusieurs années.
La première saison m’a laissé sur le cul !


C’est tellement bon que c’est bizarre que ce ne soit pas une production estampillée HBO

Une merveille. Une perle. Une pépite.
Ne mâchons pas les mots : un putain de chef-d’œuvre !

Un show ultra-intelligent d’une finesse absolue.
Un bijou d’écriture (la patte de Sorkin).
Des dialogues archi-ciselés, des personnages d’une justesse rare.
Une direction d’acteurs à tomber (Martin Sheen n’a jamais été aussi bon qu’en Président Bartlet

Une série hautement cérébrale et foncièrement humaine qui a le don de nous cueillir avec des moments d’émotion savamment amenés (la discussion entre le Président et un jeune marin pris dans une tempête, l’enterrement du vétéran SDF, la définition « bartletienne » d’un bon Directeur de cabinet, le recrutement du juge Mendoza, etc.).
Un show qui brille aussi par un humour raffiné et bien poilant (C.J. chantant The Jackal, Josh Lyman improvisant un point presse désastreux, …).
Un paquet de moments surpuissants (rhaaa, le passage où l’équipe décide de rompre avec le consensus mou dans l’épisode Let Bartlet be Bartlet !

Jamais chiant malgré le sujet et le fonctionnement en quasi huis-clos.
De l’or en barre. Ni plus ni moins.
C’est juste grandiose

Il va sans dire que j’ai hâte de découvrir la suite
