
Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos ... Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation …
En préambule, je signale que je n’ai aucune connaissance du matériau de base : je n’ai pas lu le livre de Max Brooks et, pour tout dire, il ne m’intéresse pas.
En ce qui concerne le film, j’ai bien aimé alors que je m'attendais à l'inverse

Disons que le résultat est curieux mais pas déplaisant.
Un zombie movie mainstream, un blockbuster horrifique.
Ça a quelque chose de bizarre, de presque contre-nature, mais ça passe.
C’est formaté, policé (il est où le sang ?!), mais divertissant en diable

Oui, le film a ses menus défauts (le téléphone portable pas éteint quand il s’agit de se faire discret, cette fichue absence d’hémoglobine, le « drink Pepsi » hallucinant


Mais ne boudons pas pour autant notre plaisir et profitons d’un truc dynamique, fun, « gros » (un max de zomblards à l’écran, une action qui se déroule aux quatre coins de la planète) et réservant tout de même quelques authentiques bons moments (le début super tendu qui est, à mes yeux, la meilleure partie du métrage dans la mesure où le personnage de Brad Pitt est beaucoup plus vulnérable lorsqu’il est accompagné de sa famille

Et puis visionner World War Z, c’est comme voir un gros bis pété de thunes (190 millions de budget) avec une star en tête d’affiche (Brad Pitt contre des zombies, je ne pensais pas assister à ça un jour).
D’ailleurs, il y a des références (volontaires ?) à L’avion de l’apocalypse (on nous fait deux fois le coup des zombies dans l’avion) et le thème principal de Beltrami renvoie furieusement à certaines ritournelles du cinéma de genre des seventies.
Voilà qui n’est pas pour me déplaire
