UP
C’est parti pour la
septième et dernière saison … avec des
SPOILERS.
Une fin magistrale, à sa façon.
D’ailleurs, c’est marrant, mais, pour moi, il y a deux catégories chez les excellents showrunners.
Ceux dont tu finis par repérer les petits trucs d’écriture (Kurt Sutter, Aaron Sorkin, Vince Gilligan) et les autres, ceux chez qui ça demeure insaisissable (David Chase, Matthew Weiner)
Mais trêve de digressions …
Voici une ultime saison qui casse la « routine » et pas qu’un peu.
Moins de temps dans les bureaux, les agences.
Peu de moments consacrés aux produits.
Un personnage principal qui prend le large.
Plusieurs épisodes teintés de moments bizarres (les premières apparitions de Diana la serveuse, les retours fantasmés de Rachel Merken et Burt Cooper, le téton offert en cadeau, la soirée avec les vétérans, …).
J’ai bien aimé l’espèce d’errance psychologique de Don Draper et surtout les instants où il mesure sa solitude (lorsqu’il contemple la famille de Betty ou quand il se retrouve à la porte de son appartement vide).
Et puis il y a toute cette phase « on the road », inattendue et puissante
Ça nous mènera à une conclusion ouverte mais pas fumeuse, juste propice à l’interprétation (j’ai ma théorie

).
Sinon, en creux, il y a toujours cette fascinante dimension socio-historique : l’arrivée de l’ordinateur dans l’entreprise, l’alunissage de 1969, la place des femmes dans la société (l’accueil de Joan chez McCann …).
Et voilà, c’en est fini.
Mad Men va me manquer.
Sacrée série !
