The battery (Jeremy Gardner - 2012)

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dino VELVET
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The battery (Jeremy Gardner - 2012)

Message par dino VELVET »

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Deux joueurs de baseball aux caractères opposés apprennent à (sur)vivre ensemble dans un monde dévasté et dominé par des « infectés ».
Le Mad DVD du mois de juin.

Bien aimé :P

Un zombie movie assez frais.

Mon avis :arrow:
Le zombie movie ayant déjà été accommodé à toutes les sauces, il est aujourd’hui pour le moins ardu de proposer une expérience innovante en la matière. C’est pourtant le tour de force que va accomplir The battery, une œuvre indépendante sortie de nulle part qui nous parvient directement en vidéo.

Avec seulement 6000 dollars en poche (soit l’équivalent du budget falafels de World war Z), The battery va néanmoins parvenir à avoir fière allure, à afficher des atours loin de l’amateurisme qu’une somme si minime pouvait laisser augurer. Et pour cause : Jeremy Gardner, le capitaine du navire (il écrit, produit, réalise et interprète), est de ceux qui savent faire beaucoup avec peu. Peu d’argent et ... peu de temps, le métrage n’ayant bénéficié que de 15 jours de tournage. Raide. On imagine sans mal une expérience commando, particulièrement harassante pour un Gardner constamment au four et au moulin, derrière et devant la caméra. Le résultat n’en sera que plus étonnant : The battery est un film posé (rythme calme) et soigné (finition impressionnante pour une production de ce calibre). Un travail bluffant, a fortiori pour un premier long-métrage.

Parmi les principales qualités de The battery, on relèvera sa tonalité particulière, son atmosphère originale. Le gros travail effectué sur la mise en scène et la photographie aura porté ses fruits. Ici, la sensation de désolation est aussi accentuée par une approche intimiste, minimaliste et contemplative (le film possède quelque chose de « malickien » aux entournures). Le métrage peut également se targuer d’une dimension métaphysique bienvenue, de personnages attachants et de moments marquants, à l’image de sa dernière séquence, un final audacieux, claustrophobe et émouvant.

Parvenant à transcender son budget microscopique, The battery s’impose comme une bonne surprise et propulse Jeremy Gardner dans la catégorie des talents à surveiller de près. Qu’on se le dise.
:idea:
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"

"Il a les yeux blindés"

"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"

"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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