47 Ronin (Carl Rinsch - 2013)

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dino VELVET
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47 Ronin (Carl Rinsch - 2013)

Message par dino VELVET »

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Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité.
J'ai trouvé ça pas transcendant mais ça reste regardable :!:

Mon avis :arrow:
Nouvelle adaptation cinématographique d’un haut fait historique nippon (la vendetta d’Akô), 47 Ronin nous parvient en vidéo après avoir fait grand bruit lors de sa sortie en salles.

Au cinéma, 47 Ronin s’est en effet imposé comme ... un flop retentissant. Echec critique cinglant, le titre aura surtout été un désastre financier ahurissant. Avec une perte sèche excédant les 150 millions de dollars, il a rejoint le club peu envié des plus gros échecs financiers de l’histoire d’Hollywood. Un naufrage en bonne et due forme.

Les raisons d’une telle déconfiture tiennent à une genèse contrariée, le projet ayant été tiraillé entre des aspirations difficilement conciliables. D’un côté, un studio (Universal) souhaitant une orientation grand public et effrayé d’avoir confié les rênes d’un si gros projet à un réalisateur peu expérimenté (premier long-métrage pour Carl Rinsch). De l’autre, un metteur en scène désireux de signer une œuvre de facture très classique s’inscrivant dans la longue tradition du chanbara. Le grand écart. En résultera une situation forcément tendue entre une major invasive et un réalisateur coupé dans son élan artistique initial. Explosif.

47 Ronin méritait-il un accueil aussi violent ? Pas vraiment. Certes, le métrage n’est pas parfait. Oui, il affiche d’évidents défauts parmi lesquels un climax décevant (car trop centré sur certains personnages), certains VFX de piètre facture, une tête d’affiche manquant de charisme (aussi sympathique soit-il, Keanu Reeves n’a jamais été un grand acteur) et, globalement, une dommageable absence de « magie » cinématographique. Cela étant dit, 47 Ronin possède aussi d’indéniables qualités qu’il serait malhonnête de passer sous silence. La principale est sans nul doute un certain classicisme s’inscrivant à contre-courant des standards actuels. Carl Rinsch met ainsi un point d’honneur à toujours faire primer l’histoire (une intrigue qui prend donc le temps de poser ses enjeux et personnages) sur l’aspect spectaculaire de son film. Une démarche anachronique et noble. Au crédit du métrage, on ajoutera aussi une jolie photographie, d’impressionnants décors en dur et une composante fantastique bien gérée. Tout n’est donc pas à jeter, loin de là.

En adoptant la théorie du verre à moitié plein, on considèrera 47 Ronin comme un honnête divertissement à l’ancienne surclassant plusieurs blockbusters récents (qui, eux, ont bien marché commercialement ...). Qu’on se le dise.
:idea:
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