UP
C’est parti pour la
saison 2 avec des
SPOILERS de la mort !!!
J’étais confiant et c’est confirmé : le tournant crucial de la deuxième saison est négocié avec panache
Voici une nouvelle itération brillante qui, tout en maintenant une forte attente, comble pas mal de blancs.
Elle cadre notamment le contexte spatio-temporel du récit : on apprend qu’il y a au moins six parcs, on entrevoit le monde extérieur et l’on découvre que le passé assez lointain des personnages est … un futur lointain pour nous.
Le show creuse aussi ses thématiques, et particulièrement à travers l’évolution de quatre personnages principaux : Maeve et son étonnant pouvoir mental, Dolores lancée dans sa croisade belliqueuse, Bernard et son positionnement ambigu, William et sa perception schizoïde.
Ici, il est aussi question de traquer l’âme dans la machine.
J’aime bien la façon dont certains protagonistes sont tout à fait lucides quant à l’artificialité de leurs souvenirs implantés (Maeve et Bernard avec leur enfant, Dolores vis-à-vis de son père et de Teddy) … mais ne peuvent cependant s’empêcher de ressentir des choses par rapport à ça. C’est puissant
Dans le même ordre d’idée, l’épisode focalisé sur un hôte du parc (l’amérindien Akecheta) et qui nous fait partager l’évolution des choses de son point de vue est tout sauf anodin.
L’intrigue nous réserve aussi des twists adroits. Je pense ici au jeu très fin sur la temporalité, à la découverte de la véritable finalité du parc (engranger des données sur le comportement humain dans une optique transhumaniste !) et à l’apparition d’androïdes de deuxième génération (des robots crées et conditionnés par les leurs).
La série nous offre ainsi son lot de moments vertigineux qui ont le don de vous vriller le cortex tout en évoquant certains fleurons science fictionnels (
Ghost in the shell, les écrits de Philip K. Dick).
A l’arrivée :
Westworld confirme son statut d’œuvre SF remarquable.
Du lourd
