Boardwalk Empire

[dino VELVET]

Série inratable que je chopperai en DVD.

[peter wonkley]

je chope plus les saisons en cours de diffusions, je m'en sort plus

je verrai quand elle sera complete ! elle me fait grave envie celle la qui plus est !!!!

[blame]

J'ai regardé entièrement la saison 1 en ce début d'année.

La reconstitution des années 20 pendant la prohibition et son évolution est juste superbe et m'a tapé dans l'oeil. Les acteurs Buscemi, Pitt, Stephen Graham( Al Capone), Michael Shannon Aka Malcom Mc dowell bis au petit fils de John Huston qui joue un ancien héros de guerre défiguré , Paz de la Huerta jouant toujours une dénudée libéré, Gretchen Mol, Kelly Mcdonald,etc...sont tous excellents. Le tout crée par l'un des scénaristes des sopranos, le dénommé Terence winter. Mais que demande le peuple?...Une seconde saison. Oui Monsieur!

[The DeathScythe]

j'attends la sortie dvd ou blu ray avec impatience !

(HBO sous titre pratiquement toujours ses disques)

[dino VELVET]

Un poil déçu !

Disons que j’ai trouvé ça moins probant que d’autres créations HBO.

C’est une série dont on a énormément parlé, j’en attendais donc sans doute un peu trop.

Ces précisions faites, ça reste quand même une œuvre d’une grande qualité

Scénario bien ficelé. La foultitude de personnages est super bien gérée et le show réserve plein de petits moments magiques.

Personnages bien écrits et qui se dévoilent progressivement (Boardwalk Empire est une série qui requiert une certaine patience).

Intéressant de constater comment tous les protagonistes sont marqués par des fêlures, des blessures plus ou moins récentes et toujours à vif

Nucky Thompson est traumatisé par la perte de ses proches (femme et enfant) et un père tyrannique (la maison !), Eli Thompson rumine depuis longtemps le fait d’avoir à vivre dans l’ombre de son frère, Jimmy Darmody est irrémédiablement marqué par son expérience sur le champ de bataille, Richard Harrow (Jack Huston, la révélation de la série) porte la Grande guerre dans sa chair, Gillian Darmody a vécu une relation pédophile, etc.

Casting monstrueux.

Ça m’a fait super plaisir de voir Buscemi à la tête de la série. Peut-être le rôle de sa vie, en tout cas une juste récompense pour un acteur méritant, trop souvent cantonné aux seconds couteaux.

J’adore son jeu bien particulier, unique

Je surkiffe le plan du générique où on le voit de dos, trimballant sa dégaine dégingandée jusqu’à la promenade d’Atlantic City

La série est truffée de seconds rôles terribles : Kelly McDonald est juste parfaite en Margaret Schroeder, Michael Shannon sait toujours aussi bien incarner les persos borderline, Stephen Graham campe l’un des meilleurs Al Capone vus à l’écran, Michael K. Williams n’a pas perdu sa classe depuis Sur écoute, …

J’ai eu peu de mal avec Paz de la Huerta mais elle colle au rôle (pas sûr que ce soit un rôle de composition d’ailleurs … ).

Le production design enfonce tout !

Les décors et costumes sont beaux à crever !!!

(En passant : ça vaut carrément le coup de découvrir la série en Blu-Ray)

Reconstitution historique épatante (faut dire aussi que le budget est là, rappelons que le premier épisode a englouti 18 millions de dollars à lui tout seul ), tant visuellement qu’au niveau de l’ambiance (on s’y croirait).

Un truc à voir

[dino VELVET]

Et on passe à la saison 2 ...

Y’a pas à tortiller : c’est moins bon que d’autres productions HBO

C’est bien, mais moins emballant que d’autres séries issues de la chaîne câblée.

L’abord est plus difficile, la dimension émotionnelle un peu moindre.

Et puis il manque le je-ne-sais-quoi qui aurait propulsé le show vers de plus hautes sphères

Attention, ça reste une bonne série hein, ne serait-ce que pour l’hallucinante qualité de la reconstitution historique (ces décors ! ces accessoires ! ces fringues sublimes !).

Et puis le casting est toujours mortel : Michael Kenneth Williams (Omar !), Jack Huston (foutrement bon) et maintenant un excellent William Forsythe en mode cabotinage plus ou moins contenu.

Et puis, à l’instar des Soprano, la série prouve qu’un sempiternel second couteau (Buscemi, comme Gandolfini jadis) peut occuper très joliment le devant de l’affiche et porter un gros truc sur ses épaules.

Un second cru plus âpre (le show n’hésite pas à dézinguer des personnages importants) et quelques scènes mémorables (Chulky White en prison, l’escapade forestière de Richard Harrow).

Je signe pour la saison 3

[peter wonkley]

Vu que la première saison et j'ai adoré sous tout points de vue ! Surtout le personnage bien timbré du "méchant" flic (méchant aussi du futur superman)

[dino VELVET]

UP !

Saison 3 avec SPOILERS !!!

Un excellent cru, le meilleur à ce jour

Comme dans Breaking Bad, le personnage principal devient nettement plus sombre.

Dorénavant, Nucky Thompson a tendance à se salir directement les mains.

Le début du premier épisode, qui fait écho à la toute fin de la saison précédente (encore une exécution de sang froid par Nucky en personne), donne le ton.

Cette troisième saison sera nettement plus violente (la croisade sanglante de Richard Harrow ! ), plus haletante (Nucky a deux doigts d’y passer !), plus folle aussi (Gyp attaqué en pleine séance SM ! ).

L’arc narratif principal (la guerre entre Nucky Thompson et Gyp Rosetti) est génial.

Un grand bravo à Bobby Cannavale qui campe ici un salaud magistral (Rosetti) avec une fougue digne de Pacino dans Scarface (si si).

Les deux derniers épisodes sont tendus à mort. Grandioses

J’adore comment des personnages, jusqu’alors relativement peu présents dans cette saison (Harrow, Chulky, Capone et Eddie), prennent soudain une dimension énorme dans le récit.

Sinon, il y a plein de super moments (l’épisode quasiment en huis-clos dans la cave) et des intrigues secondaires plaisantes (la partie Van Alden est bien sympa).

Je me demandais quand cette (bonne) série allait passer à la vitesse supérieure et devenir encore meilleure.

C’est fait

[u ribellu]

La saison 5 en vf étant en diffusion et donc dispo quasiment de suite, je vais en profiter pour me refaire l’intégrale car en vo j'avais lâcher l'affaire au début de la saison 3.

[u ribellu]

J'en suis à la saison quatre et je suis déçu par cette dernière.
La deux et la trois étaient top mais la ça devient bidon.

[dino VELVET]

J'ai la saison quatre en ma possession, faut juste que je me la cale

[u ribellu]

Bon ben j'ai laché l'affaire avec le début de la saison 5, la 4 était très mauvaise à mes yeux et les 2 épisodes de la 5 que j'ai vu aussi donc j'ai supprimé tout ça de mon dd sans même vouloir savoir comment ça finissait.
C'est dommage car les 3 premières saisons étaient pas mal du tout surtout les 2 et 3.

[dino VELVET]

C’est parti pour la saison 4 avec des gros SPOILERS !!!

Une pénultième saison qui souffre un brin de la comparaison avec la précédente (la très tendue saison 3).

C’est, certes, plus calme mais le show n’en n’est pas moins intéressant pour autant.

Qu’on se le dise

La qualité de production est toujours au top (quelle minutie dans la reconstitution !), le spectacle élégant et le niveau d’interprétation fabuleux avec un casting dominé par un Steve Buscemi impérial (Boardwalk Empire, c’est son Sopranos à lui).

D’ailleurs, en général, je ne suis guère friand du contexte historique en question (la prohibition) mais, là, c’est tellement bien fait que je ne peux qu’adhérer.

Pour en revenir purement à cette quatrième saison, on y relèvera tout d’abord quelques courageuses variations : nouveau QG pour Nucky (l’isolé « Albatross »), club désormais géré par Chalky White et diversification des affaires du côté de la péninsule floridienne.

La saison n’hésite pas non plus à mettre définitivement de côté des personnages importants : Eddie Kessler, Gillian Darmody, Richard Harrow.

Elle introduit aussi de nouveaux protagonistes (J. Edgar Hoover, Sally Wheet, etc.), dont deux salopards de première : l’agent Tolliver / Knox et Valentin Narcisse (Jeffrey Wright, parfaitement antipathique dans un rôle bien barré ).

Cette quatrième cuvée, c’est aussi l’affaiblissement de Nucky Thompson (White mis à mal, Eddie poussé au suicide, Narcisse l’obligeant à faire affaire avec lui, Elias obligé de prendre la fuite, ...), la montée en puissance d’Al Capone (fabuleux Stephen Graham), des destinées qui s’entrecroisent joliment (voir l’étonnante trajectoire de Van Alden) et quelques petits moments magiques (la confession de Meyer Lansky, la virée entre Ralph Capone et Eddie Kessler, la première discussion téléphonique entre Rothstein et Margaret, ...).

Bref, si Boardwalk Empire n’est pas la meilleure série du moment (il y a Walking Dead et Game of thrones !), ça reste néanmoins du high level.

Clairement

[dino VELVET]

C’est parti pour la cinquième et dernière saison.

Attention, je vais SPOILER un brin.

Une belle conclusion !

Nouveau contexte (la prohibition touche à sa fin), nouveaux rapports de force.

Les cartes sont rebattues.

D’un côté, on a des jeunes loups désormais bien installés au sommet de la hiérarchie du crime (Luciano et Capone).

De l’autre, on a une nette perte d’influence de Nucky Thompson.

Un cheminement parallèle qui ira loin (Nucky à genoux, qui cède tout) entérinant définitivement le côté « rise and fall » de la série.

Cette ultime saison, c’est aussi un retour aux sources, une sorte de Nucky Thompson begins.

Le procédé pourrait sembler facile, opportuniste. Il ne l’est pas.

Pour moi, cette plongée dans le passé, orchestrée de main de maître, apporte une authentique plus-value narrative

Ça remet plein d’éléments (évènements, personnages) en perspective et de façon très pertinente.

Et puis c’est un processus logique dans une saison où les fantômes du passé auront une grande importance (le gamin de Jimmy Darmody).

A côté de cela, et un peu dans le même ordre d’idées, cette cinquième itération se veut également très introspective.

C’est une saison qui met beaucoup l’accent sur la psychologie.

On découvre ainsi un Nucky Thompson partagé entre une certaine nostalgie (on peut imaginer que tous ces flashbacks sont en fait des souvenirs qui lui reviennent ponctuellement à l’esprit) et une soif de postérité.

En résultera toute une série de scènes sacrément touchantes. Je pense en particulier à la visite à Gillian Darmody, à la dernière danse avec Margaret et aux adieux entre frangins.

Tout s’imbriquera pour conférer une ambiance très particulière à cette saison cinq.

Une atmosphère mélancolique, crépusculaire (c’est la fin et ça se sent), implacable.

Une réussite, une fois de plus.

Voilà, c’était Boardwalk Empire et c’était bien