Au milieu des années 70, les informations à la télévision changent. Le journalisme perd en effet pied face au pouvoir de l'argent et la besoin croissant de divertissement. Une rédaction se bat alors pour maintenir son audience sans se compromettre.
« I’m mad as hell, and I’m not going to take this anymore. »
Un célèbre Lumet que je n’avais pas encore vu.
C’est désormais chose faite.
Hum, je suis ... très mitigé
D’un côté, le film est hyper intéressant.
Acide, corrosif.
C’est une critique particulièrement féroce du milieu de la télévision (un univers que Lumet connaît bien pour y avoir travaillé durant des années).
Le scénario est tout bonnement excellent :
- Un présentateur qui s’élève violemment contre le système et finit paradoxalement par le nourrir encore plus.
- Un personnage qui cristallise à merveille le côté inhumain du capitalisme forcené : Diana Christensen (Faye Dunaway, parfaite dans un casting ... parfait). Une femme vide, n’existant que pour son travail et mue uniquement par sa soif d’audimat.
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- Un final effarant (!)
Le message est puissant, le traitement sans concession (rhaaa, cette voix-of sentencieuse qui rythme le film).
Un titre qui appelle plusieurs adjectifs habituellement galvaudés : politique, engagé, militant.
Un puissant brûlot qui fait irrémédiablement penser au cinéma d’Yves Boisset
Implacable.
D’un autre côté, le film est ... chiant
J’y vois un sérieux problème de rythme qui plombe un peu tout.
Disons que le truc aurait sans doute été parfait avec 20 / 30 minutes de moins
Malgré sa force, Network est aussi trop long et du coup ... assez pénible à visionner.
Dommage. Vraiment dommage
A l’arrivée, en pesant le pour et le contre, c’est moyen en ce qui me concerne
