
En bon zombophile, je me devais de voir cette sérieTrois ans après qu'un virus ait ravagé les Etats-Unis, un seul homme est immunisé contre l'infection. Le futur de l'humanité dépend de lui, mais le terrible secret qu'il cache pourrait mettre en danger l'équipe chargée de le conduire jusqu'en Californie, dans un laboratoire susceptible de développer un vaccin. Le chemin sera long et semé d'embûches ...

Ayant visionné le dernier épisode pas plus tard qu’hier, c’est désormais chose faite.
Première réaction : découvrir Z nation après The walking dead, ça pique les yeux !

Visuellement, c’est cheap et moche (photo dégueulasse) ... une marque de fabrique chez Syfy / Asylum.
L’interprétation est de qualité très variable, les scripts aussi.
En gros, on tient là une bisserie pur jus, un truc qui semble tourné par le fantôme de Bruno Mattei.
Si Z nation n’a pas les même moyens et talents qu’un The walking dead (j’y reviens, mais la comparaison est inévitable), il n’a, finalement, surtout pas les même ambitions.
Ici, c’est du gros bis décomplexé, voulu (le Z du titre est presque une déclaration d’intention).
Lorsque l’on a bien assimilé ça, ça passe mieux

Du coup, il ne faut pas s’offusquer en découvrant un bébé zombie teigneux, une Liberty Bell qui joue aux quilles avec les morts-vivants, un cadavéreux qui fume de l’herbe, un ours zombie, un « zunami », des zomblards radioactifs et j’en passe !

Dans la même optique, le show est également truffé de références pop culture plus ou moins respectables (même Sharknado y passe).
Après, le hic, c’est que ce côté déconne, « plat BPP » (à consommer avec Bière, Potes et Pizzas), peut être réjouissant sur la durée d’un long-métrage mais devient vite lassant sur un format série.
C’est, pour moi, le gros défaut de Z nation

En gros c’est un show qui génère trois réactions successives : aïe, haha, mouais ...
