UP !
J’ai lu le bouquin il y a quelques semaines et j’ai donc enchaîné peu de temps après sur cette adaptation, en version Director’s Cut (trois heures au compteur).
J’ai trouvé ça solide.
Visuellement, Mike Flanagan ne démérite pas. Il s’en sort même fort bien sur les éléments un peu casse-gueule de l’histoire (comme la représentation de la bande du Nœud Vrai ou la visualisation des projections mentales).
Mais je trouve que c’est au niveau narratif qu’il fait le meilleur boulot
Il opère en effet des choix toujours judicieux, qu’il s’agisse d’élaguer certaines choses (qui auraient pu être un peu lourdes dans le cadre d’un long-métrage) ou d’en simplifier d’autres (le personnage de Cliff Curtis).
A mes yeux, le principal apport de Flanagan se situe du côté du double climax. L’embuscade et l’affrontement avec Rose, un tantinet faiblards dans le livre, sont transcendés à l’écran.
A ce titre, le dernier acte est juste excellent dans sa construction. C’est un hommage sincère au film
Shining et une façon très astucieuse de réconcilier, enfin, les visions de King et de Kubrick. Brillant !
Une réussite, donc, que ce
Doctor Sleep.