KEN LE SURVIVANT LE FILM LIVE
Modérateur : dino VELVET
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KEN LE SURVIVANT LE FILM LIVE
copier coller de l'ami drexl de nanarland :
Un oubli impardonnable réparé après nouvelle vision...
Ken Le Survivant (Fist of the North Star)
Genre : “Tu ne le sais pas encore mais ce film est déjà mort” (post-apocalyptique monstrueusement cheap)
Un film de Tony Randel (EU / Japon, 1995, 1h28) avec Gary Daniels (Ken), Costas Mandylor (Lord Shin), Isako Washio (Julia), Chris Penn (Jackal), Malcolm McDowell (Ryuken)…
"Habitués de Nanarland, vous le savez, le futur sera post-apocalyptique ou ne sera pas. Ici, c’est carrément la merde. Du monde que nous connaissons, ne subsistent qu’une grande tour en carton-pâte à la décoration post-communiste et un bidonville peuplé d’une vingtaine de figurants hagards, protégeant coûte que coûte leur unique bidon d’eau potable des pluies acides et des hommes de main de l’impitoyable Lord Shin, tyrannique chef de l’armée de la Croix du Sud. Ceux-ci font des visites régulières en ville, en tirant au hasard et en rigolant très fort du haut de leurs improbables motos du futur, pendant que leur boss roule des mécaniques et rivalise d’aphorismes abscons avec Julia, jolie quota asiatique retenue contre gré (“Ton problème Julia, c’est que tu ne vois rien de l’avenir, car tu es bloquée dans le présent” “Pas le présent Shin, je suis bloquée dans le passé”). Mais heureusement, Ken-shiro, le légendaire chevalier de Vega, est de retour sur ses terres après plusieurs années d’errance, pleinement conscient des troubles qui ravagent son peuple (“C’est de la propagande envoyée par le Sud” “Oui, je sais”). Traumatisé par sa dernière rencontre avec Lord Shin, qui lui a valu la perte de Julia sa bien aimée, ainsi que sept cicatrices disgracieuses sur le thorax, il compte bien se venger de ce fieffé salopard en lui tatannant sauvagement la gueule".
Tout démarre en 1989. Un manga hallucinant traumatise la terre entière, il s’agit bien sûr du Akira de Katsuhiro Otomo, modèle toujours inégalé de maîtrise absolue d’une animation adulte. Dans ce sillage qui s’avère fort lucratif, les compagnies américaines se penchent succinctement sur cette culture foisonnante. C’est First Look Pictures qui emporte le morceau en 1994, avec ce projet d’adaptation du manga mythique de Buronson et Tetsuo Hara, en co-production avec une boîte japonaise. La nouvelle fait saliver, Hokutu No Ken étant un monument de nihilisme naïf, avec une forte inclination pour la barbaque d’adversaires impies répandue sur un sol détruit par la folie meurtrière de l’homme. Malheureusement, il faut vite déchanter au vu des forces en présence.
Le monde sans pitié de Ken :
A la réalisation et au scénario, Tony Randel, responsable du pas terrible Hellraiser 2 : Hellbound, du catastrophique Amityville 1992 et du monstrueux Ticks. Nanti d’un budget avoisinant l’abstraction, il se démène du mieux qu’il peut pour livrer un récit synthétique, pratiquant l’ellipse avec un acharnement méritoire. Niveau casting, c’est un véritable festival de seconds couteaux, venus apporter une crédibilité désespérée au métrage : Malcolm McDowell y joue le père de Ken (rajout scénaristique complètement vaseux par rapport au manga originel) - enfin, le temps de l’intro et d’une apparition ectoplasmique toute pourrie (qu’un summum de perversion mentale rapprocherait d’une scène identique dans le Hamlet de Shakespeare, les deux monologues entrant - malgré eux ? - en résonance) ; un Chris Penn post Reservoir Dogs dans le rôle de l’immonde Jackal (la tête bardée de lanières de cuir pour éviter qu’elle explose, suite à une prise fatale de Ken) ; l’immense Melvin Van Peebles en simple figurant (à voir sa gueule dans le film, il semble content de ne pas plus se compromettre) ; l’inénarrable Costas Mandylor en méchant aux looks et aux poses gay pas super assumés (il adore que des hommes torses nus le frappent). Mais surtout, la véritable révélation du film (et je cite un forumer vraisemblablement défoncé au crack d’IMDB), l’abyssal Gary Daniels.
Melvin Van Peebles sans doute à la recherche de son fils...
Inside the Actor's Studio avec Gary Daniels :
Car une fois passées les indigences d’un scénario con comme une huître (bien que respectant étrangement la candeur surréaliste de l’anime), les carences flagrantes de budget transcendées par une mise en scène qui passe son temps à mettre en valeur ce manque de moyens, la mauvaise volonté permanente du film pousse à se concentrer sur l’impressionnante non-performance de cet acteur revêche. A priori casté pour sa connaissance “approfondie” de la culture manga (il a un petit rôle dans Niki Larson avec Jackie Chan), cet ancien champion de kickboxing et de karaté nous livre une composition sous Tranxène mettant à l’amende toutes les action stars usuellement désignées comme monolithiques. Certes, Ken n’est pas vraiment à l’origine un personnage volubile au charisme éclatant, mais franchement, méritait-il pour autant d’être personnifié par ce monument de marbre dont les capacités faciales ébranlent l’Actor’s Studio sur ses bases ? Pas vraiment. Mais au milieu du marasme ambiant, Gary Daniels fait presque figure de cerise malsaine sur un gâteau rongé de l’intérieur. Notre héros atteint de tel sommet de non-jeu qu’on en vient vite à avoir l’impression que l’essentiel des efforts de mise en scène fournis par Tony Randel se sont bornés à masquer les manquements flagrants et hilarants de son acteur principal, à coups de contre-champs, d’insistances sur les intrigues parallèles, de cuts violents à chaque tentative d’expression plus ou moins émotionnelle.
Pour la suite, laissons parler la jaquette : “Un spectacle impressionnant. (…) Ken le Survivant associe magistralement science-fiction et art martiaux, aventures futuristes et légendes vieilles comme le monde. (…) le film frappe autant par des combats parfaitement chorégraphiés que par des décors de toute beauté”. Vous l’aurez deviné, tout ceci n’est que mensonges, calomnies, ragots d’enfants en bas âge. En particulier pour ces décors fastueux mentionnés avec une force évocatrice du désespoir : on a systématiquement droit à la même vingtaine de figurants (et ce n’est pas exagéré !) évoluant dans les mêmes cinquante mètres carré de tôles, de bidons renversés et de murs tagués, associés à d’audacieux plans larges d’étendues désertiques dans lesquels notre brave Gary s’ébroue n’importe comment.
En définitive, un film qui passe absurdement son temps à essayer de pallier à ses carences incessantes, parvenant à peine à retranscrire le caractère too much de l’animé au gré de quelques plans. Et la consécration d’un futur géant parmi les plus grands… Question de sensibilité sans doute, mais si Ken Le Survivant reste un spectacle regardable, c’est en grande partie à la grâce malicieuse de ce bloc de non-charisme insubmersible dans les situations les plus grotesques. A tel point qu’à la seconde vision, j’avoue avoir craqué nerveusement à la moitié du film en me concentrant sur son seul jeu, entraînant dans ma fougue mon camarade d’infortune. Ce dernier, une fois le film terminé, enclencha aussitôt la radio, pour passer violemment à autre chose. Et le destin, dans sa grande mansuétude, de faire résonner la chanson “Mort à la Poésie” de Philippe Katerine sur les ondes FM…
Drexl
3/5
Un oubli impardonnable réparé après nouvelle vision...
Ken Le Survivant (Fist of the North Star)
Genre : “Tu ne le sais pas encore mais ce film est déjà mort” (post-apocalyptique monstrueusement cheap)
Un film de Tony Randel (EU / Japon, 1995, 1h28) avec Gary Daniels (Ken), Costas Mandylor (Lord Shin), Isako Washio (Julia), Chris Penn (Jackal), Malcolm McDowell (Ryuken)…
"Habitués de Nanarland, vous le savez, le futur sera post-apocalyptique ou ne sera pas. Ici, c’est carrément la merde. Du monde que nous connaissons, ne subsistent qu’une grande tour en carton-pâte à la décoration post-communiste et un bidonville peuplé d’une vingtaine de figurants hagards, protégeant coûte que coûte leur unique bidon d’eau potable des pluies acides et des hommes de main de l’impitoyable Lord Shin, tyrannique chef de l’armée de la Croix du Sud. Ceux-ci font des visites régulières en ville, en tirant au hasard et en rigolant très fort du haut de leurs improbables motos du futur, pendant que leur boss roule des mécaniques et rivalise d’aphorismes abscons avec Julia, jolie quota asiatique retenue contre gré (“Ton problème Julia, c’est que tu ne vois rien de l’avenir, car tu es bloquée dans le présent” “Pas le présent Shin, je suis bloquée dans le passé”). Mais heureusement, Ken-shiro, le légendaire chevalier de Vega, est de retour sur ses terres après plusieurs années d’errance, pleinement conscient des troubles qui ravagent son peuple (“C’est de la propagande envoyée par le Sud” “Oui, je sais”). Traumatisé par sa dernière rencontre avec Lord Shin, qui lui a valu la perte de Julia sa bien aimée, ainsi que sept cicatrices disgracieuses sur le thorax, il compte bien se venger de ce fieffé salopard en lui tatannant sauvagement la gueule".
Tout démarre en 1989. Un manga hallucinant traumatise la terre entière, il s’agit bien sûr du Akira de Katsuhiro Otomo, modèle toujours inégalé de maîtrise absolue d’une animation adulte. Dans ce sillage qui s’avère fort lucratif, les compagnies américaines se penchent succinctement sur cette culture foisonnante. C’est First Look Pictures qui emporte le morceau en 1994, avec ce projet d’adaptation du manga mythique de Buronson et Tetsuo Hara, en co-production avec une boîte japonaise. La nouvelle fait saliver, Hokutu No Ken étant un monument de nihilisme naïf, avec une forte inclination pour la barbaque d’adversaires impies répandue sur un sol détruit par la folie meurtrière de l’homme. Malheureusement, il faut vite déchanter au vu des forces en présence.
Le monde sans pitié de Ken :
A la réalisation et au scénario, Tony Randel, responsable du pas terrible Hellraiser 2 : Hellbound, du catastrophique Amityville 1992 et du monstrueux Ticks. Nanti d’un budget avoisinant l’abstraction, il se démène du mieux qu’il peut pour livrer un récit synthétique, pratiquant l’ellipse avec un acharnement méritoire. Niveau casting, c’est un véritable festival de seconds couteaux, venus apporter une crédibilité désespérée au métrage : Malcolm McDowell y joue le père de Ken (rajout scénaristique complètement vaseux par rapport au manga originel) - enfin, le temps de l’intro et d’une apparition ectoplasmique toute pourrie (qu’un summum de perversion mentale rapprocherait d’une scène identique dans le Hamlet de Shakespeare, les deux monologues entrant - malgré eux ? - en résonance) ; un Chris Penn post Reservoir Dogs dans le rôle de l’immonde Jackal (la tête bardée de lanières de cuir pour éviter qu’elle explose, suite à une prise fatale de Ken) ; l’immense Melvin Van Peebles en simple figurant (à voir sa gueule dans le film, il semble content de ne pas plus se compromettre) ; l’inénarrable Costas Mandylor en méchant aux looks et aux poses gay pas super assumés (il adore que des hommes torses nus le frappent). Mais surtout, la véritable révélation du film (et je cite un forumer vraisemblablement défoncé au crack d’IMDB), l’abyssal Gary Daniels.
Melvin Van Peebles sans doute à la recherche de son fils...
Inside the Actor's Studio avec Gary Daniels :
Car une fois passées les indigences d’un scénario con comme une huître (bien que respectant étrangement la candeur surréaliste de l’anime), les carences flagrantes de budget transcendées par une mise en scène qui passe son temps à mettre en valeur ce manque de moyens, la mauvaise volonté permanente du film pousse à se concentrer sur l’impressionnante non-performance de cet acteur revêche. A priori casté pour sa connaissance “approfondie” de la culture manga (il a un petit rôle dans Niki Larson avec Jackie Chan), cet ancien champion de kickboxing et de karaté nous livre une composition sous Tranxène mettant à l’amende toutes les action stars usuellement désignées comme monolithiques. Certes, Ken n’est pas vraiment à l’origine un personnage volubile au charisme éclatant, mais franchement, méritait-il pour autant d’être personnifié par ce monument de marbre dont les capacités faciales ébranlent l’Actor’s Studio sur ses bases ? Pas vraiment. Mais au milieu du marasme ambiant, Gary Daniels fait presque figure de cerise malsaine sur un gâteau rongé de l’intérieur. Notre héros atteint de tel sommet de non-jeu qu’on en vient vite à avoir l’impression que l’essentiel des efforts de mise en scène fournis par Tony Randel se sont bornés à masquer les manquements flagrants et hilarants de son acteur principal, à coups de contre-champs, d’insistances sur les intrigues parallèles, de cuts violents à chaque tentative d’expression plus ou moins émotionnelle.
Pour la suite, laissons parler la jaquette : “Un spectacle impressionnant. (…) Ken le Survivant associe magistralement science-fiction et art martiaux, aventures futuristes et légendes vieilles comme le monde. (…) le film frappe autant par des combats parfaitement chorégraphiés que par des décors de toute beauté”. Vous l’aurez deviné, tout ceci n’est que mensonges, calomnies, ragots d’enfants en bas âge. En particulier pour ces décors fastueux mentionnés avec une force évocatrice du désespoir : on a systématiquement droit à la même vingtaine de figurants (et ce n’est pas exagéré !) évoluant dans les mêmes cinquante mètres carré de tôles, de bidons renversés et de murs tagués, associés à d’audacieux plans larges d’étendues désertiques dans lesquels notre brave Gary s’ébroue n’importe comment.
En définitive, un film qui passe absurdement son temps à essayer de pallier à ses carences incessantes, parvenant à peine à retranscrire le caractère too much de l’animé au gré de quelques plans. Et la consécration d’un futur géant parmi les plus grands… Question de sensibilité sans doute, mais si Ken Le Survivant reste un spectacle regardable, c’est en grande partie à la grâce malicieuse de ce bloc de non-charisme insubmersible dans les situations les plus grotesques. A tel point qu’à la seconde vision, j’avoue avoir craqué nerveusement à la moitié du film en me concentrant sur son seul jeu, entraînant dans ma fougue mon camarade d’infortune. Ce dernier, une fois le film terminé, enclencha aussitôt la radio, pour passer violemment à autre chose. Et le destin, dans sa grande mansuétude, de faire résonner la chanson “Mort à la Poésie” de Philippe Katerine sur les ondes FM…
Drexl
3/5
L'arguments est quand même limite car le Ken que ce soit dans le manga ou dans le D.A tue grâce à ses gestes là et les combats durent jamais bien longtemps !hulk a écrit :matter pendant une etrange sceance et pas terrible du tout je mattendait a des conbats plus barbare mais c'etait loin de se que je penser!!!! avec trois geste il tue c'est adversaire et voila tout les conbats de se KEN j'ai tres moyennement apprécier
Moi il m'a bien fait marrer !
creepers a écrit :L'arguments est quand même limite car le Ken que ce soit dans le manga ou dans le D.A tue grâce à ses gestes là et les combats durent jamais bien longtemps !hulk a écrit :matter pendant une etrange sceance et pas terrible du tout je mattendait a des conbats plus barbare mais c'etait loin de se que je penser!!!! avec trois geste il tue c'est adversaire et voila tout les conbats de se KEN j'ai tres moyennement apprécier
Moi il m'a bien fait marrer !
desoler je ne connait pas la bd je penser qui navait pas de rapport entre la bd et le film!!!!!!
si tu écoutais ce que je dis aussi !hulk a écrit :creepers a écrit :L'arguments est quand même limite car le Ken que ce soit dans le manga ou dans le D.A tue grâce à ses gestes là et les combats durent jamais bien longtemps !hulk a écrit :matter pendant une etrange sceance et pas terrible du tout je mattendait a des conbats plus barbare mais c'etait loin de se que je penser!!!! avec trois geste il tue c'est adversaire et voila tout les conbats de se KEN j'ai tres moyennement apprécier
Moi il m'a bien fait marrer !
desoler je ne connait pas la bd je penser qui navait pas de rapport entre la bd et le film!!!!!!
creepers a écrit :si tu écoutais ce que je dis aussi !hulk a écrit :creepers a écrit : L'arguments est quand même limite car le Ken que ce soit dans le manga ou dans le D.A tue grâce à ses gestes là et les combats durent jamais bien longtemps !
Moi il m'a bien fait marrer !
desoler je ne connait pas la bd je penser qui navait pas de rapport entre la bd et le film!!!!!!
desoler monsieur !!!!!!!!!!
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C'est quand méme particulierement mal chorégraphié, c'est mou que ca n'en peut plus et -pire que tout- il doit y avoir à peine 3 explosions de corps à tout casser, impardonable!creepers a écrit :L'arguments est quand même limite car le Ken que ce soit dans le manga ou dans le D.A tue grâce à ses gestes là et les combats durent jamais bien longtemps !hulk a écrit :matter pendant une etrange sceance et pas terrible du tout je mattendait a des conbats plus barbare mais c'etait loin de se que je penser!!!! avec trois geste il tue c'est adversaire et voila tout les conbats de se KEN j'ai tres moyennement apprécier
En plus la fin du combat final c'est du n'importe quoi, pauvre Shin...
Modifié en dernier par The DeathScythe le 19.12.2004 - 20:03, modifié 1 fois.