Souvenir assez lointain (je l’avais vu au ciné en 1998 et jamais revu depuis !) mais positif.
A la revoyure, c’est encore mieux que ça
On tient à la fois l’un des meilleurs opus de la franchise et un slasher bien classe. Pas rien quand on y réfléchit
Un script plein de qualités.
Déjà, c’est hyper raccord avec les deux premiers volets de la saga (en fait,
H20 est le troisième opus de «
Halloween-avec-Jamie-Lee-Curtis »).
Bel hommage à Donald Pleasence notamment.
Le scénario tord aussi le coup à pas mal de clichés du genre.
Ici, peu de meurtres et pas d’ambiance campus (d’ailleurs, on voit les étudiants déserter l’école par cars entiers avant que Michael Myers ne pénètre dans l’enceinte, tout un symbole).
Pas de second degré référentiel non plus (à un micro détail près). Un sacré exploit puisque nous sommes à peine deux ans après
Scream et que Kevin Williamson figure parmi les producteurs.
Ici, tout l’intérêt réside dans le duel entre Laurie Strode et son psychopathe de frangin.
Mentions spéciales à une Laurie hyper combative (au bout d’un moment, c’est elle qui traque Myers !

) et à deux scènes iconiques (la premier face à face à travers le hublot et le final monstrueux

).
Un slasher direct, sans un pet’ de gras (durée resserrée de bon aloi), avec une BO classe (John Ottman) et une mise en scène joliment torchée (réalisation hyper carrée de Steve Miner), ça ne se refuse pas.
Seul défaut pour moi : un The Shape qui manque un peu de charisme à l’écran. Je l’ai trouvé un peu gringalet (toutes proportions gardées). Je le préfère de loin lorsqu’il a une silhouette plus massive.
Pour finir, le DVD est devenu rare (j’ai du chopper le mien en occase) mais le film doit sortir en Blu-Ray début juillet 2012.
Avis aux amateurs
