
Les grandes figures de la Wo Shing Society, la plus ancienne triade de Hong Kong, s'apprêtent à élire un nouveau leader. Des rivalités naissent entre deux candidats. L'un est très lié aux traditions de la Triade, l'autre veut les bouleverser, quitte à utiliser la violence et la fraude.

Pas pu les voir au cinéma (je vous laisse deviner pourquoi ...Wo Sing est la plus ancienne triade de Hong Kong. Sous l'autorité de son chef actuel, Lok, elle est devenue l'organisation criminelle la plus respectée de la ville.
Jimmy, gangster cultivé, cherche à se réhabiliter en bâtissant un empire industriel légal. La rentabilité de ses affaires font de lui un candidat idéal pour l'élection prochaine du nouveau chef.
Mais sa notoriété attire également l'attention des autorités chinoises, car il est le parfait intermédiaire pour négocier une coexistence pacifique entre le gouvernement central et les triades. Le régime de Pékin lui propose de lui ouvrir l'accès au marché de la Chine populaire s'il accepte de diriger Wo Sing pendant deux ans.
Jimmy perçoit toute l'ironie de la situation : le voilà contraint de devenir chef d'une triade afin d'échapper enfin à leur emprise...

Verdict : du bon

Deux opus qui possèdent un postulat quasi-identique mais qui évitent (globalement) la redondance.
Le premier volet est très "tactique", en retenue (jusqu'à un final glacial qui rappelle que dans la pègre, les chefs doivent toujours avoir du sang sur les mains), le second est placé sous le signe de la trahison et de la barbarie (carrément plus violent donc).
A chaque fois la mise en scène de To fait mouche (pour moi, c'est clairement l'un des meilleurs réalisateurs en activité).
C'est cadré au millimètre etles images en disent souvent largement plus que les dialogues.
Bref, on retrouve cette putain de maîtrise de l'espace et du temps (voir la monumentale course au sceptre dans le premier


Un max de personnages et de ramifications, mais ça reste toujours super limpide

Pas mes films préférés de To (je préfère ses oeuvres plus orientées action - style The mission et Exilé -, on ne se refait pas

