
La grande classeLaura a passé son enfance dans un orphelinat entourée d'autres enfants qu'elle aimait comme ses frères et soeurs. Adulte, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, Simon, avec l'intention de restaurer la vieille maison. La demeure réveille l'imagination de Simon, qui commence à se livrer à d'étranges jeux avec "ses amis"... Troublée, Laura se laisse alors aspirer dans l'univers de Simon, convaincue qu'un mystère longtemps refoulé est tapi dans l'orphelinat...


Un film fantastique hyper-élégant qui enterre Les autres, Saint-Ange (un titre avec lequel il entretient pas mal de similitudes) et compagnie (je serai même tenté d'ajouter Sixième sens à la liste, c'est dire).
Une pure ambiance et un métrage fignolé dans les moindres détails


Des grands moments de flippe (mon trouillomètre était à zéro lors de la première apparition du gamin cagoulé et au moment de "l'accident de voiture")

Une intrigue aux multiples niveaux de lecture (c'est sacrément bien ficelé niveau au niveau narratif).
Une interprétation impeccable.
Emotionnellement, c'est bien puissant (y'a des moments où tu es carrément happé par le film).
Bref, un excellent film auquel je ne trouve aucun défaut, même en cherchant bien

Il y avait Balaguero (si on parle des réalisateurs quatre étoiles dans le cinéma de genre ibérique), maintenant il faudra aussi compter avec Bayona.
Sont forts ses espagnols.